jeudi 26 avril 2007
Test: Kenshin le vagabon
En 1868, l'ère Edo prend fin après des années de révolution qui avait pour fief principal la ville de Kyoto. Durant cette période, nombre d'assassinats étaient perpétués sans arrêts visant les différentes factions et clans en présence. Plusieurs samouraïs exécutaient ces crimes. Et l'un d'eux recherche le pardon...
Fin de l'ère Edo. L'assassin Kenshin Himura, dit Battosai, sème la terreur parmis les ennemis des impérialistes. A la fin de la révolution qui voit naitre l'ère Meiji, il fait le serment de ne plus tuer et part en voyage à travers le Japon pour entamer son repentir.
Dix ans plus tard. Kenshin arrive à Tokyo. Muni de son épée à lame inversée, il sauve la jeune Kaoru Kamiya, détentrice d'un dojo au coeur de Tokyo dans lequel il s'installe. L'ex-assassin arrivera-t'il à tenir sa promesse de ne plus tuer malgré les attaques qu'il subit tout en protégerant son nouvel entourage ?
Kenshin le vagabond nous plonge dans le Japon post-révolutionnaire de 1878 qui à vu la fin de l'ère Edo dix ans plus tôt. En cette époque où les samouraïs disparaissent peu à peu – du fait de l'industrialisation du Japon et de l'interdiction de port du sabre – Kenshin continue de rechercher le pardon pour ses crimes. C'est dans ce contexte historique qu'évoluent héros de fictions et personnages historiques, à l'image de Saito Hajime, ennemi de Kenshin ayant réellement existé à cette époque et servi au sein du Shinsengumi à la fin d'Edo (des articles sur l'organisation et le personnage sont d'ailleurs prévus).
A la fois sérieux et léger, l'anime est à l'image de son personnage principal. Kenshin – sans être totalement schizophrène -, passe d'un comportement naïf et comique à un sérieux impassible lors des phases critiques. Sa promesse de ne plus tuer lui cause nombre de problèmes face à des adversaires parfois issus de son passé et dont le désir de vengeance ou l'envie de renommée poussent Kenshin dans ses derniers retranchements. Il serait d'ailleurs redevenu l'assassin qu'il était sans le soutien de ses nouveaux amis, notamment Kaoru, avec qui sa relation évolue rapidement à la romance discrète et innavouée.
Sanosuke, Yahiko et Megumi complètent l'entourage immédiat du héros. Chacun possède un passé plus ou moins malheureux et attachant, ainsi qu'un caractère bien trempé qui nous garanti humour léger et prises de becs caricaturées.
Ces scènes sont d'ailleurs animées avec des personnages prenant un aspect « chibi », avec beaucoup de SD (Super Deformed) et qui entrent en contradiction avec les plans stylisés, les vues variées et sanglantes des combats. L'adaptation respecte parfaitement le manga original sur le plan graphique et humoristique, mais aussi sur le plan scénaristique, malgré les trente derniers épisodes étant complètement inédits par rapport au support initial. Il est à noter que l'adaptation de l'anime s'arrête au niveau du tome 18 du manga et ne traite pas des 10 derniers volumes. Pour connaître la fin de cette saga, il faudra se rendre en librairie.
Mettant en scènes des personnages variés et attachants, Kenshin le vagabond est une histoire à la fois drôle et pleine d'action, reposant avant tout sur des faits historiques. Pour ceux qui voudraient en savoir un peu plus sur le passé de Kenshin sans lire le manga, quatres OAVs sublimes sont disponibles et nous apprennent notament l'origine de la cicatrice en forme de croix du héros.
mercredi 25 avril 2007
Test: Ergo proxy
Le monde dans lequel nous évoluons change. Notre technologie nous ouvre de nouveaux horizons tandis que la beauté passée se fane lentement. La faune et la flore disparaissent, les déserts grandissent et doucement l’air se charge de poison. Où en serons nous dans quelques années ? Ergo Proxy nous montre l’une des probables réalités qui attend nos enfants. La Terre est ravagée et est devenue inhabitable. Mais l’humanité s’est créée un havre de paix : Romudo. Une vaste cité comme il en existe des dizaines sur cette planète en ruine. Ici il n’est pas question d’un sermon sur l’écologie mais seulement d’une démonstration de ce que notre société peut engendrer. Sommes-nous destiner à donner naissance aux monstres qui arpentent nos cauchemars de part nos actes et vicissitudes ? Cet anime de Dai Sato réalisé par les studios MANGLOBE, GENEON et WOWOW nous plonge dans ce monde post apocalyptique, à l’aube où le chaos est sur le point d’anéantir la société parfaite que l’Homme a mis tant de temps à bâtir.
C’est en compagnie de Lyr Meyer, jeune inspectrice du Bureau des Renseignements de Romudo, que nous découvrons les premières images de cette immense cité protégée du poison extérieur par un dôme de lumière. Les rues sont tranquilles et les passants se suivent avec une extraordinaire synchronisation. Parmi eux déambulent des androïdes. Souvent « de compagnies », ils aident au fonctionnement de la société. Lyr est accompagnée de l’un d’eux : Iggy, un être synthétique indispensable au bon déroulement de ses enquêtes. Mais cette société idéale commence à s’effondrer lorsqu’un virus informatique nommé « COGITO » contamine les androïdes. Lyr Meyer mène l’enquête. C’est alors qu’une nouvelle menace fait son apparition : les Proxy s’éveillent. Ces créatures cachées dans les profondeurs de Romudo brisent leurs liens et se lancent dans d’horribles massacres. Après une dure journée, Lyr rentre dans son appartement où elle est soudain agressée par un Proxy après avoir trouvé un étrange message sur son miroir : « Awakening » (trd: réveil). Suite à se tragique accident, Lyr décide d’enquêter et ce à l’encontre des ordres de ses supérieurs. Elle rencontrera alors l’énigmatique Vincent Law, un jeune immigrant semblant être pris dans une histoire le dépassant totalement. Pourchassé par les autorités et par un Proxy, il semble être au cœur d’un complot dont les secrets pourraient remettre en cause les fondements de la société.
Dès les premières secondes l’anime s’annonce visuellement hors norme. A l’image de Lain et autre Texhnolyze l’atmosphère se veut sombre et oppressante. Le blanc, le gris et le noir dominent et les rares couleurs visibles semblent même interdites. Les seuls éléments tranchants perpétuellement avec l’univers graphique sont le maquillage bleu des yeux de Lyr. D’un point de vue plus général l’univers graphique est très beau et les effets de flou renforcent l’ambiance.
Les personnages sont très charismatiques et plus particulièrement Lyr dont le style gothique est des plus plaisant. Les Proxy ont bénéficié d’un traitement plus particulier comparativement aux passants, souvent identique, et aux androïdes tous conçus sur un ou deux modèles différents. Ils sont des personnalisations de la décadence cachée de Romudo, ce qui expliquerait leurs allures monstrueuses et leurs styles vestimentaires tirant sur le sadomasochisme. Au fil du temps d’autres protagonistes font leur apparition tel Pinot, Queen, le maire et les habitants de la « commune », tous jouant un rôle dans l’extraordinaire toile que forme le scénario.
Musicalement parlant ce titre reste dans les normes. Les musiques sont assez présentes et renforcent l’aspect dramatique, oppressant ou survolté de certaines scènes. L’opening très rock et l’ending sont par contre très réussis et collent parfaitement à l’ambiance.
Cet anime, bien que grandiose ne plaira pas à tout le monde. On lui reprochera parfois une atmosphère trop sombre ainsi que l’absence total d’humour. Les adeptes des animes gais, surchargés de couleurs et respectant la règle du rire toute les 20 secondes seront assurément déconcertés. Par contre les fans des œuvres noires de Yoshitoshi Abe seront aux anges. Si on est proche de Lain dans l’univers graphique, on en est loin du point de vu scénaristique mais Ergo Proxy reste tout de même au dessus du lot. On prend un plaisir certain à suivre les aventures de Lyr et Vincent dans ce monde regorgeant de secrets plus surprenants les uns que les autres.
Enfin un anime qui sort du lot, et c’est assez rare pour que nous le remarquions. Les fans de Serial Exeperiment Lain et Texhnolyze adoreront. Les autres seront peut être surpris par l’atmosphère, mais que cela ne les empêche pas de s’essayer à cet OVNI car c’est tout de même de la très grande japanimation.
Chronique: Bokurano
L’adolescence est un moment difficile dans la vie. Les choses changent, les perceptions évoluent. Le monde devient de plus en plus dur et les responsabilités s’accumulent. Souvent l’enfance est idéalisée lorsque l’on devient adulte. Mais l’enfant est aussi et surtout un être humain avec ses défauts, sa cruauté et ses tristesses. L’auteur de Narutaru, Mohiro Kitoh, nous plonge de nouveau dans l’univers cruel de l’enfance dans un nouvel anime : Bokurano.
L’histoire commence au bord de l’océan. Un groupe de 15 enfants en vacance se retrouve involontairement mêlé à une guerre dès l’instant où ils rencontrent Kokopelli, un mystérieux programmeur informatique caché dans une grotte. Si cette bataille leur est présentée comme un jeu vidéo, il ne leur faudra pas longtemps pour comprendre que leurs actions ont des conséquences. Lorsque leur mecha s’élève alors la terre tremble et les morts se multiplient. Bientôt le doute disparaît, le sang versé est le prix de la vie et de lourds sacrifices seront nécessaires.
Cet anime est une œuvre attendue, et plus particulièrement par les lecteurs du manga. Les travaux de Mohiro Kitoh ont toujours été un délice de subversion et de complexité. Les premiers mots de l’anime reste gravé dans la mémoire du spectateur : « Il n’y avait pas de véritable tristesse ou de vrai colère dans nos vies ». Même si le premier épisode n’y rend pas justice, il suffit d’attendre la fin du second pour enfin comprendre la raison de cette ouverture lourde de sens. Gonzo nous livre encore une fois un anime d’une qualité presque irréprochable. Reste à savoir si les 13 épisodes prévus sauront rendre justice au travail exemplaire de Mohiro Kitoh au niveau de la psychologie des personnages.
Ouverture
En cette fin de mois d'avril, un énième blog ouvre ses portes. Autant le dire tout de suite, je n'ai jamais aimé les blogs. Généralement, les gens y racontent leur vie ou s'en servent de salon de rencontre à la mode kikoo-lol, ce qui à le don de m'exaspérer. Et voilà que maintenant je me mets à raconter ma vie ! Mais je vous rassure, ce sera juste pour cette fois. De toute façon, je ne suis qu'un personnage virtuel.
Vous n’êtes pas sur un blog ordinaire. Plus proche de l’oasis de verdure que du grain de sable perdu au milieu du désert de la bêtise et de l’ignorance ! Ce qui rend ce « blog » si extraordinaire ? Premièrement il est intelligent ! Deuxièmement il s’agit d’un espace promotionnel à la gloire de mon site qui je l’espère sera en ligne dans les mois à venir. (Hatsu ! Au boulot !) Ici vous pourrez trouver en avant première les articles qui seront sur le site dans un avenir proche.
Quels genres d'articles seront postés ? Et bien, des tests d’animes, de mangas et de jeux vidéo. Qu’y a-t-il d’extraordinaire ? Mis à part que c’est mon site ? Tout simplement ma ligne directrice. Le background aura une place prédominante et fera l’objet d’articles qui lui seront totalement dédié. Pour l’idiot du fond qui n’a rien comprit car il préférait jouer à la DS plutôt que de m’écouter voici une petite explication. Imaginons que je fasse un test de « Full Moon wo sagashite », et bien on pourra écrire un background sur les shinigamis. Bon, pour les ignares qui n’y connaissent rien et qui feraient bien de revenir régulièrement ici, un seul mot : Bleach.
Voilà qui conclu cette succincte présentation. De toute façon je peux dire ce que je veux ici hein ? Et puis personne ne pourra me censurer, vive la liberté d'expression ! Et puis Mikaeru c'est un #°:c*$ (fais gaffe si tu veux pas te retrouver au chômage...). Hatsu ! Au boulot !